Ajaccio – vue sur les Sanguinaires – photo mbp – A la suite de la visite en Corse de Rachid Koraichi, l’artiste qui a créé à Zarziz en Tunisie un cimetière marin pour les naufragés de Méditerranée (voir ici l’émoi du 2 décembre 2021), la maison de la poésie de Corse, Casa di a Puisia, a souhaité marquer la solidarité de l’île en érigeant une stèle en témoignage de compassion.. Read More
Edith Bruck : Pourquoi aurais-je survécu ?
. Dans la très belle traduction de René de Ceccatty, aux éditions Payot et Rivages (également en format numérique – 2022 ) découvrir le recueil d’Edith Bruck, amie de Primo Levi et comme lui rescapée des camps nazi : née en Hongrie en 1931, déportée en avril 44, elle s’installera ensuite en Italie et publiera dès 1959 des récits inspirés de sa déportation, qui lui vaudront la reconnaissance internationale. Son.. Read More
» Cécile au nom glycine » poème mémoriel de Georges Sarrut
. Très touchée par ce poème hommage-mémoriel très personnel inédit retrouvé par l’auteur, qui écrit : « Je l’avais offert en 1982 à ma compagne Marie, l’amie de Cécile en 1941 et 1942, au lycée d’Annecy, quand Cécile fut emportée par les nazis pour disparaître à jamais …Cécile avait 15 ans et demi, Marie en avait 12 et demi. » Je vous l’offre ici, à la mémoire de tous les disparus des.. Read More
Au coeur du nuage : Enza Palamara
. L’émoi du jour présente la poète Enza Palamara, qui lira des extraits de son recueil Ce que dit le nuage, le samedi 5 février, au musée Fabre de Montpellier lors d’une manifestation organisée avec la Maison de la Poésie Jean Joubert – sa directrice, Annie Estèves présente cet ouvrage dans les critiques de Recours au Poème. Dans la période troublée que nous traversons, son invitation à investir le nuage.. Read More
Enfances massacrées
. Il y a bien des façons de blesser des enfances, de les détruire, les voler… . Le documentaire toujours disponible en replay sur ARTE-tv parle de ces enfants nés de soldats français dans l’Allemagne occupée après la 2ème GM, « importés » par la France dans sa politique populationniste, sans aucun respect pour la possibilité que ces enfants puissent un jour retrouver la trace de leurs origines. Enfants proposés à l’adoption.. Read More
Les invisibles…
… parce qu’ils ne demandent rien, ou si peu – parce qu’ils ne « participent » pas à la vie sociale, du travail ou des loisirs – notre société les oublie – ils sont pourtant des millions touchés par le chômage, la précarité, sinon la misère, dans notre pays.Les derniers chiffres remontent à 2019, mais la crise économique induite par la pandémie peut faire craindre le pire. Il suffit de lire les.. Read More
Hélène Cadou : « Si je pouvais détourner les rivières »
Relue pour préparer la Nuit de la lecture Chez Pauline, le 20 janvier, cette poésie d’Hélène Cadou s’offre à moi pour vous souhaiter une année d’espérance envers et contre tout – une année de lumière, parce que c’est nous qui la portons, chacun de nous, commun un noyau au fond du coeur, une braise à partager : bonne année de partage et de poésie ! . Si je pouvais détourner.. Read More
Passe-montagnes, de Jean Azarel
photo Jean Azarel . Pour commencer l’année, en guise de viatique, je vous offre une bouffée sonore d’émotion – à écouter dans le calme, pour faire remonter des sensations qu’on retrouve en marchant dans le silence habité de la nature et qu’on a tendance à oublier,, comme on oublie que les choses qui nous entourent sont chargées de mille riens de notre mémoire, ce « tant de choses qui nous remuent.. Read More
Veni etiam – Hommage à Jeanine Baude
photo : Giancarlo Baroni . « Veni etiam, Reviens encore » . Ces mots inscrits en épigraphe de son livre sur Venise, ce sont les mots que l’on voudrait dire à celle qui s’est éteinte le 27 décembre 2021, Jeanine Baude, poète, critique, voyageuse, éditrice… et partageuse vive de poésie. A l’annonce de son décès, c’est son livre sur Venise : Venise Venezia Venessia, (Éditions du Laquet, 2001) qui me vient immédiatement.. Read More
Les roses qui ne sont plus…
. C’est avec ce texte tendre et nostalgique de Giovanna Iorio que je finis l’année : avec ces roses qu’à Nice, on nomme « roses de baragne », ces fleurs robustes, qui croissent sur les haies des jardins, vergers et potagers, et que l’on hume en passant tant leur parfum est fort . Elles résistent au vent, aux pluies, au temps qui passe et les flétrit sans leur ôter la douceur des.. Read More