Marilyne Bertoncini

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Au Coeur de la couleur : appel à contribution

photo mbp . Alors que le monde s’obscurcit, que l’avenir semble de plus en plus menaçant, serait-il vain de proposer de parler de couleur ? Serait-ce déplacé dans un monde de douleur, un monde où l’on meurt en masse et sans raison ? Le poète n’est-il pas le témoin de son temps, la voix de ceux qui n’en ont pas – n’est-ce pas son devoir de dire, dénoncer, défendre … : Pourtant….. Read More

« Romances longitudes sin permanencia» » – Jorge Hu & Sara Timóteo, dialogue bilingue présenté par Ghislaine Lejard

. ROMANCES Le titre rappelle les 18 romances de Federico Garcia Lorca : en ces poèmes comme en ceux du poète espagnol, sont présents la sensualité, l’usage de la métaphore, les symboles de la nuit, de la lune pour évoquer l’absence, la mort, la perte de l’amour. Deux voix se répondent, celle de Jorge Hu poète mexicain et celle de Sara Timóteo poète portugaise qui a fait le choix d’écrire en.. Read More

Carole Mesrobian, « Falloir », deux extraits

sur la table une assiette videdans l’obscurité paresseusedisperse des éclaboussures de lunebiseautées par instantet saillantescomme un sabre de feu roule au bord du regard par la fenêtre ouverte tu écoutes un souvenirrevêtu de papierglacéde mots partisdepuis une telle éternitéque tu n’as plus de nomet l’herbe n’en a plus et la couleur des arbress’écroule dans la terredepuis une telle éternitéque la béance des mots suffoque tes paroleset boit ta solitude   dans la.. Read More

La rentrée d’Embarquement poétique !

. Avec septembre s’ouvre une nouvelle série de rencontres, au Bistrot Poète où nous accueillent Aurore et Camille, dans leur cave ouverte aussi aux expositions, concerts et manifestations culturelles … Le vendredi 19 septembre, nous recevons deux écrivaines et poétesses, avec deux voix, deux univers à découvrir – et un même engagement, avec le vivant fil de la couleur pour les réunir – couleur qui sera le thème de la.. Read More

Enana Alsaleh, « La Guerre est finie » (bilingue)

.. Sandro Boticelli, illustration pour La Divine Comédie, de Dante . La guerre est finie ! N’as-tu pas entendu, du puits de la peur, le secret d’un salut… jamais venu ? La guerre est finie !         Mais les morts ne sont pas encore complets pour que l’expérience de la mort puisse mûrir. : Laisse ta terre aux guetteurs, aux maisons de l’argent, et observe comment l’accidentel domine le langage… !.. Read More

Roberto Marzano : Bologne, 2 août 1980 – comment oublier ?

. crédit photo : https://www.pandorarivista.it/articoli/2-agosto-1980/ Le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explose, soufflant le dôme qui retombe ensuite sur les victimes. Un mur porteur s’effondre. 85 personnes sont tuées, plus de 200 sont blessées, arrivant ou partant de la gare pour les vacances d’été. C’est un souvenir qui me marque – je n’avais, ce jour-là, pas pris le train de Parme à Bologne.. Read More

Jorge Vargas : L’huître

photo mbp . Siempre me ha parecido que comer un ostión es como darle un beso al mar. Pero no al mar de la postal, sino al que sangra sal debajo de las piedras, al que guarda su sabor como un secreto sucio y hermoso. La lengua se llena de algo más que agua. Se llena de una humedad que sabe a origen, a cuerpo dormido en el fondo del.. Read More

Poésie de Mongolie (3) : « Lapin lunaire », de Nyamaa Danzan, 3 poèmes traduits par Maitsetsen Shonkhor

. Lapin lunaire Pour S. Badral, peintre et sculpteur . Le lapin lunaire descend au point du jour Boire la fraîche rosée d’une prairie de velours Les roseaux frémissent au moment Où il saute et s’envole furtivement . Au milieu de cette nuit silencieuse Les chevaux cèdent à une somnolence délicieuse Lorsque quelques feuilles tombent dans l’étang L’automne se réveille dans un doux bruissement ! Le premier souffle du temps estival S’accroche à.. Read More

« Un air d’éternité défaite » d’Elia Jalonde, note de lecture par Christian Ghiotti

: Le titre  Un air d’éternité défaite annonce déjà une tension fondamentale :  ici une promesse d’infini vite traversée par la perte, la cassure, par le souffle qui se retire. Une tension verticale, mystique,  traverse ce beau livre, en 89 poèmes brefs,  d’une écriture ciselée, précise, précieuse sans être jamais pédante car intense, avant tout au service de l’expression . Les textes sont accompagnés d’aquarelles de Sophie Martet, des oeuvres.. Read More

Guillaume Dreidemie : « La Main », extrait de « Lettres »

détail, peinture italienne, collection privée n La main, d’abord. : Chercher la lumière. Ne jamais se confondre avec l’ombre qui se raidit. : Laisser la pluie et le vent faire leurs affaires. Charger le ciel de vos poèmes, Gravir une à une les notes de la chanson Jusqu’au refrain qui vous anime, Qui vous ranime et laisse bruire Tous les arbres de votre village, de votre ville, de vos forêts.. Read More