Lea Cerveau : « Je ne peux pas sauver le monde »

. Je ne peux pas sauver le monde je peux seulement aimer jusqu’à ce que la paix trouve sa place . dedans et dehors . je peux seulement pleuvoir de tendresse éclater de douceur me déverser en étreintes infinies jusqu’à ce que la haine étouffe sous le poids de nos rires . nous ne pouvons pas sauver le monde seulement nous serrer plus fort pour que tous les espaces vides.. Read More

Marc-Henri Arfeux : poème contre l’oubli – 27 janvier 1945

Marc-Henri Arfeux, L’Homme rouge, acrylique et pastels gras sur toile 2012 et Décembre 2024 . Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques découvraient l’inconcevable et libéraient le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans plus tard, les survivants sont de moins en moins nombreux – une cinquantaine se sont réunis hier, pour rappeler, en cet anniversaire, qu’il ne faut pas oublier l’inconcevable. Les témoignages directs de la Shoa, disparaissent, à.. Read More

Samuel Thyrion, 2 poèmes d’un semeur d’émotions et de poésie

photo de couverture : Muriel Verstichel . J’ai rencontré Samuel Thyrion lors de la 2ème édition du Marché de la poésie de Lille : il lisait un extrait de Fugues – recueil en cours d’écriture – avec le violon alto de Christelle Rimbert qui m’a aussi accompagnée dans la lecture de L’Anneau de Chillida, au bar Le Bel Ouvrage où Embarquement Poétique avait organisé le 6 décembre 2024, en collaboration.. Read More

Erwan Quesnel, affable bipoète … à fables – et généreux.

. . Les jeux de mot, jaillissant du cadre d’une rigoureuse versification en alexandrin, donnant un cadre à l’éclatement, l’explosion de la narration, c’est ce qu’on retient de la forme des spectacles d’Erwan Quesnel. Et l’émotion dans le rire, entre comique et tragique des situations, c’est ce que couvre et découvre cet habit flamboyant – la verve et le verbe au service d’un texte profondément ancré dans le vécu de.. Read More

Gilles Plazy : deux poèmes, à Rainer Maria Rilke et à René Char

photo de couverture : Marilyne Bertoncini – les ailes de nacre du rêve . L’ANGE, L’ANGE ENCORE à Rainer Maria Rilke . Narcisse titube dans le désir, image vacillante sur l’eau irisée, murmure des fruits dans l’arbre, rose angélique sur arête de silex dans l’oblique du matin. Solitude, solitude, mémoire pyramidale, anges, momies dans les linges enténébrés, désir étrange des astres rayonnants, terrifiant pollen pour un sang qui appelle l’aimée,.. Read More

Le Style et l’unité, note de lecture sur « Le Soc », par Jean-Yves Guigot

.             La qualité de découvreur de vrais talents de Jean-Claude Goiri, directeur des éditions Tarmac, m’était déjà évidente, lorsque je reçus, voici peu, le livre de Yannick Fassier intitulé Le Soc. Je ne connaissais pas encore l’auteur. Je puis dire désormais qu’une fois encore, Jean-Claude Goiri a mis en lumière une plume rare !             Le Verbe de Yannick Fassier constitue en lui-même une totalité. À l’image des auteurs chez.. Read More

Le Retour mélodieux du traducteur, par Raymond Prunier

. C’est le plus beau des voyages. Je suis ici, niché dans ma langue avec ses collines bleu horizon et ses fleuves d’évidence, mais je suis aussi là-bas, au pays où rien ne me ressemble, forêt noire et landes de bruyères. L’autre est à portée de main, j’en ai les caractères au bout de mes phalanges, c’est un cousin lointain que j’entends parfaitement ; ma tâche est de l’arracher à.. Read More

Les Limites du dire face au Néant : Jean-Yves Guigot sur le livre de Coralie Akiyama et Jacques Cauda

.             Une des perceptions que le lecteur peut se faire, en lisant ce magnifique recueil de Coralie Akiyama, intitulé Femmes, si j’étais, est celui d’une catharsis menant à la rédemption par le Verbe. Les fascinantes illustrations de Jacques Cauda participent de cette expérience par laquelle le vécu, le réel, dans ce qu’il peut avoir d’extrêmement violent, se trouve projeté sur la toile ou la page sans que l’on puisse.. Read More

« À l’heure du limoncello suivi des Dialogues du Maître soufi » de Jalel El Gharbi, par Jean-Yves Guigot

. Le silence faisant œuvre de poésie Il ne fait guère de doute que, dans les mots qui viennent et sont le reflet d’un cœur ayant lu le sublime recueil du poète Jalel El Gharbi, nombreux sont ceux qui diront y avoir vu tout autre chose. Je n’hésite pas à affirmer par avance qu’ils auront tout à fait raison. Je pense que le plaisir que l’on trouve dans la lecture.. Read More

A Propos de « Les Lointains », lettre à Jean-Christophe Bellevaux par Serge Prioul

photo mbp . . Clinique Saint Laurent – Rennes – Janvier 2024 Du plus près, lettre à Jean-Christophe Belleveaux . .Je n’ai d’abord ouvert ton livre que pour la dédicace. La note au verbe de l’amitié.Il y avait les mots espace et temps. Cadres pour déborder. Impensable1 était-il celui de la poésie ?Arrivé là, sur les Marches de Bretagne, impensable ouvre au poème, évidemment. . Sentinelle assoupie (9 poèmes à lire dans.. Read More