photo en une de Francesco Gallieri

Ce sont deux traversées que nous vous proposons en automne : une rencontre avec le poète Raphaël Monticelli et ses amis artistes le 21 novembre, mais auparavant, le 6 novembre, après Noir c’est noir (2024) et La Matière noire du poème (2025), c’est à un slam Contre la Noirceur du monde que nous vous invitons – parce que la poésie ne sert pas à « faire joli », mais à dire, dénoncer – proposer une vision d’un monde meilleur – et que la jeunesse a besoin que les mots le construisent avec eux.

Jeudi 6 novembre, au Bistrot Poète, une performance shibari, ouvrira la soirée, comme l’an dernier, pour nos Muses de Novembre. Avec NON A LA NOIRCEUR DU MONDE, un grand slam parrainé par Michel Saint-Dragon – qui nous avait offert en décembre 2024 un récital personnel – nous permettra d’imaginer ensemble les voies/voix vers un monde solidaire, en exprimant notre refus de toutes les violences.
Si vous souhaitez participer, inscrivez-vous en envoyant un sms au 06 76 54 89 10.

Michel Saint-Dragon :

Je suis poète et performeur. Ma poésie est marquée par une forte oralité, influencée par la culture slam.

Mes œuvres, comme les recueils EPHEMERA, TOUT EST POSSIBLE et UN MONDE PLUS GRAND QUE L’AUTRE, reflètent un parcours personnel fait de résilience et d’introspection, avec des thèmes tels que la nature, la rébellion et la quête de soi.

Passionné par la transmission, je suis également coach d’éloquence et animateur d’ateliers d’écriture créative.

Le cœur de mon travail consiste à faire découvrir ses ressources propres, sublimer les capacités présentes pour en acquérir de nouvelles.

À bientôt sur la voie de la parole.

vendredi 21 novembre, c’est toujours au Bistrot poète que nous accueillerons, à 19 h, le poète Raphaël Monticelli et les artistes avec lesquels il a travaillé.

La rencontre sera suivie d’une scène ouverte libre (le thème de la création est bienvenu)

Raphaël Monticelli et Jean-Paul Aureglia
Max Charvolen, R. Monticelli et Martin Miguel

Raphaël Monticelli

né à Nice en 1948 dans une famille d’immigrés italiens, il dit déclare « La langue italienne, est au sens strict, ma langue maternelle ; le français, ma langue d’accueil » (in Terre à ciel)
Professeur, il a enseigné du collège à l’université avant d’être chargé de missions sur l’éducation artistique et culturelle dans l’académie de Nice. Critique d’art, il a animé deux galeries associatives, exposé, présenté et défendu des artistes de toutes tendances, réalisant souvent avec eux livres d’artistes et œuvres communes. Co-fondateur du groupe INterVENTION, et de la revue éponyme et organisé quelques manifestations jusqu’en 1973.
il a participé au travail du centre d’art à la Vila Arson, sous l’égide de Michel Butor et Henri Maccheroni.
Poète et écrivain, il a publié ses livres de Bribes aux éditions de l’Amourier. Ses recueils de poèmes sont parus chez divers éditeurs comme La Passe du Vent, l’Amourier, La Diane française, Manière Noire ou Tipaza. 

Max Charvolen

est né en 1946. a une double formation en art et en architecture. Membre du groupe INterVENTION avec, entre autres, Dolla, Viallat, Saytour ou Miguel (1968-1973) il est cofondateur du Groupe 70 (créé en janvier 1970). Il a fait son stage d’architecte à Rio de Janeiro, dans l’agence d’Oscar Niemeyer, auquel le lie une longue amitié. Depuis 1967, l’œuvre de Max Charvolen travaille aux frontières entre l’espace physique dans lequel nous évoluons et l’espace symbolique dans lequel nous représentons

Martin Miguel

est né en 1947 : quand il sort de l’école d’art de Nice, il a 20 ans, et l’environnement artistique est celui des Nouveaux Réalistes et de Fluxus. Il est particulièrement sensible à l’oeuvre de Yves Klein. La question du moment, avec notamment, Simon Hantaï et le Groupe BMPT, est de reconsidérer la peinture et ses constituants et en élaborer un sens nouveau. Il fait partie des cocréateurs du Groupe70 parallèlement au groupe Support-Surface. Son travail interroge la relation entre espace plastique et espace physique, et depuis 1986 met en oeuvre simultanée béton et couleur avec lequels il explore les relations entre peinture et mur.

Raphaël Monticelli travaille avec eux depuis une cinquantaine d’années.

Jean-Paul Aureglia

est né en 1953. Depuis 1992, il dirige la galerie Quadrige et les éditions bibliophiliques de la Diane française, fondées dans l’immédiat après-guerre, avec lesquelles il s’engage dans la publication de trois textes fondateurs : les poèmes homériques, la Divine Comédie et la Légende Dorée. Son exigence bibliophilique l »amène à s’initier au travail de typographe pour composer lui-même, avec l’aide, parfois, de quelques rares amis, la totalité des ouvrages publiés. Depuis 20 ans il a publié une quarantaine d’ouvrages avec des textes de Raphaël Monticelli. Martin Miguel et Max Charvolen se retrouvent aussi dans ses éditions. 

Ensemble ils évoqueront le travail de Monticelli dans ses rapport avec l’art et les artistes.