Poésie de Mongolie (2) : Arlaan ERDENE-OCHIR traduit par Maitsetseg Shonkhor et Altantsetseg Tulgaa

Maitsetseg Shonkhor, qui nous avait présenté les auteurs Tchaghnaa PUREVDORJ et Todorkhoi NAYANTAI nous propose de découvrir un auteur capital de Mongolie, tôt disparu mais laissant une oeuvre conséquente, ici traduite par elle-même et par  Altantsetseg Tulgaa, autrice d’une Anthologie de la littérature mongole contemporaine aux éditions Kapaz. . Arlaan ERDENE-OCHIR est un poète et journaliste, né en 1972 dans la région de Dornogovi, à l’extrême sud-est de la Mongolie.. Read More

Murielle Compère-Demarcy, poème à C.K

. à C.K . Je suis entrée dans le Monde Analogue Loin de la Maison Penchée où les étoiles sont mortes . L’intériorité le saviez-vous ondulait dans votre sillage S’expansait Opéra fabuleux du souffle dans la syntaxe galactique des gouffres . Tandis qu’Artaud en moi générait des images . Tandis que s’éructait torve La bouche d’ombre du Langage . Feu brasier volcans mes yeux dans les vôtres Quasars mangeurs de.. Read More

Jacques Darras, entretien-feuilleton au long cours (2)

Murielle COMPÈRE-DEMARCY (MCDem.) a depuis peu  entamé une Conversation littéraire au long cours avec le poète-traducteur-essayiste Jacques DARRAS. Tous deux ont choisi de confier de larges extraits de cet entretien aux « Mots de la Semaine » d’Embarquement poétique – après le 1er extrait, voici le deuxième épisode. (à suivre !) . Murielle COMPÈRE-DEMARCY —Actuellement, sur votre page publiée sur un réseau social, vous proposez aux Internautes depuis le 21 janvier 2025, de lire, à raison.. Read More

Gérald Vizenor, « Champ libre »- nouveauté chez Po&psy-érès

dessin de Pierre Cayol, p. 27 du recueil. . 3 nouveaux titres dans la collection Po&psy, fondée et dirigée par Danièle Faugeras et Pascale Janot aux éditions érès : Caribouddhisme de Garry Lawless, traduit par Danièle Faugeras, Mouettes au-dessus de Minsk d’Ouladzimir Stiapan, traduit par Danièle Faugeras et Yana Hulsiayeva, et Champ libre, Poèmes imagistes inspirés des « chants de rêve » anishinaabe, de Gérald Vizenor, traduit de l’anglais (E.U) par Marie.. Read More

Debasish Lahiri, poème pour Giorgio de Chirico

Giorgio de Chirico – printemps à Turin (1914) Mistery and melancholy of a street Mystère et mélancolie d’une rue (For Giorgio de Chirico) . Burnt by the sun the ledger of rain descends like dust upon a city. An omnibus toots the empty street into alarm… every particle of street runs from each other. Contrariety, like a quiet earthquake, moves the omnibus to a halt… shadows grow deep in the.. Read More

Poésie de Mongolie: Tchaghnaa PUREVDORJ et Todorkhoi NAYANTAI traduits par Maitsetseg Shonkhor

Maitsetseg Shonkhor est née à Ulaanbaatar, en Mongolie, elle est diplômée de l’Université des Sciences humaines d’Ulaanbaatar. Elle nous présente deux poètes représentatifs de la Mongolie. Elle a traduit plusieurs recueils de poésie en Français : Lapin lunaire de Nyamaa Danzan (éditions du Panthéon, 2023), Neige de printemps de Tchaghnaa Purevdorj (Vérone éditions, 2023), Portrait d’automne de Luvsan Khurelbaatar (Vérone éditions, 2024). / / / / / / Tchaghnaa PUREVDORJ (Mongolie).. Read More

Dobriša Cesarić, « Jedne noći » – « Une nuit »

photo mbp . Je dois à Daniella Romic, et au café slam fondé et animé par le poète Pascal Giovannetti dans la mythique cave Romagnan de Nice (où les amateurs peuvent découvrir jazz ou slam), la découverte du poète croate Dobriša Cesarić dont j’ai traduit le poème (adaptation à partir de l’original et de la traduction anglaise) présenté lors de la dernière rencontre et que je trouve poignant dans son.. Read More

Jean-Michel Sananès, « La Haine n’a pas de bon côté »

. Je suis Juif et j’avais maison et avenir à Sidi-Bel-Abbès, une mère juive aux origines berbères, élevée en langue arabe, un grand-père venu de Tétouan la mémoire chargée des pogroms du Sultan Yazid, de la furie des janissaires, du sang des morts, des amputations et du vol de leurs biens. J’avais maison et chez nous un toit pour mon fils On m’a offert la valise ou le cercueil. J’ai.. Read More

Nayma Chamchoun, « Sans Filtre », traduit par Marilyne Bertoncini

illustration obtenue par I.A . SANS FILTRE . Là, c’est moi ; je suis assise remplissant mon enveloppe qui vieillit acceptant mon invisibilité. Rejetant ma fragilité. Suis-je insignifiante ? Je porte mes rides comme silice et cendres. Devrais-je me réinventer pour les bravos des masses sur les réseaux sociaux ? . Des crétins twittant sur Twitter exposant des coquilles sur Insta surfant et trollant perfectionnant leur persona sur FB, un pêle-mêle de clichés.. Read More