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Face à cette installation, découverte aux rencontres d’atelier édition 3, chez Beatrice De Domenico, à Nice, je ne peux que penser aux vers de « L’Art Poétique » de Verlaine, préconisant l’impair « Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. »

La subtile mélancolie – qui transparaît aussi dans les eaux-fortes de Lo Moulis – est ici rendue poignante et im/palpable par la conjonction du fantôme de cette robe abandonnée sur un cintre, et de la vidéo sur laquelle défilent les images, vagues comme des souvenirs de paysages à travers la vitre d’un train.

Lo Moulis vous parlera peu de son travail – elle ne le glose pas – elle l’expose, et vous y invite à partager la vibration d’une émotion. Son travail parle de mémoire, de départ, d’oubli et de cette blancheur de l’absence, d’où l’oeuvre peut naître.

on peut découvrir les vidéos de LoMoulis, photographe, vidéaste, céramiste et graveuse, et la présentation de sa recherche plastique sur les pages lomoulis.net/