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Cela fait un an que je n’écris pas.

J’étais poète.

Je ne dormais que quelques heures,

Je regardais les étoiles et la lune,

Et parfois, surtout les nuits d’hiver,

Je regardais les nuages ​​rugir en écrivant leurs poèmes,

Et je les lisais simplement et passionnément.

J’avais une muse docile.

Elle était ma source d’inspiration, la joie ou la peine,

M’inspirant de rêves et de fantasmes.

Cela faisait deux ans que je n’écrivais pas. J’étais un poète vivant,

Marchant et courant, rêvant et me réveillant.

Je dessinais le visage de mon pays qui me souriait

Et je dessinais des roses d’espoir dans ses jardins.

Cela faisait trois ans que je n’écrivais pas.

J’avais un pinceau qui aimait la métaphore et le ghazal,

Et qui aimait tous les arts.

Mais aujourd’hui, je suis devenu clandestin,

Je ne fais que vivre, respirer l’air du silence,

Et rêver comme tous les jeunes qui ont été déçus.

Où est ton visage souriant et où sont les roses de l’espoir ?

Et …ont passé et je n’ai pas écrit.

J’étais inquiet, poète,

J’ai terminé mes études il y a des années.

J’ai fait un rêve semblable au rêve du fils du ministre,

Le fils du riche homme politique.

Je rêve d’une maison en ville et d’une voiture de luxe.

Je fais de très beaux rêves.

Et… ans ont passé et je n’ai pas écrit.

Ma mère me disait de sa voix nostalgique :

« Ne te soucies pas, mon fils, tu réaliseras tes rêves, nous vivons dans un pays généreux.»

Un rêve a passé et je rêve encore.

J’entends ici et là que le nouveau Premier ministre est sage et juste, qu’il donnera du travail aux jeunes. distribuer les droits et répandre la justice.

Quatre ans ont passé et je n’ai pas écrit.

Déçu mais je rêve encore, j’écris uniquement parce que je sens les voix de certains d’entre eux résonner à mes oreilles.

J’ai oublié que je n’ai pas dit que je venais du Sud-Est.

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