Norbert Paganelli : « Da Nomu, Donner un nom »

photo mbp xc « Da Nomu » est un poème extrait du 16ème recueil de Norbert Paganelli, grand défenseur du Corse et des langues régionales : on se souvient de son anthologie des poésies en langues de France, ouvrage militant qui démontrait que la production littéraire en langue régionale n’est tournée ni vers un passé idéalisé, ni vers un formalisme désuet. Cette nouvelle publication aux éditions Jacques André de ses propres poèmes.. Read More

Elvira Hernandez, « Tout ce qui vole n’est pas oiseau » nouveauté chez Po&psy

. Choisis et traduits par Stéphanie Decante, les poèmes de ce recueil élégiaque évoquent les oiseaux – thème particulièrement présent dans la poésie et particulièrement dans celle du Chili, auquel appartient Elvira Hernández, poète largement reconnue en Amérique latine, et qui s’est vu décerner dans son pays, le Prix national de poésie 2024. Le livre, sous format allongé dit « à l’italienne » se compose de 7 sections de poèmes (écrits de.. Read More

Luca Ariano, « Demeures de mémoire », note de lecture de Manuela Bartolotti

x Quel est l’effet de la poésie lorsqu’elle évoque nos plaines transformées en terres françaises ? On peut le découvrir dans le petit mais précieux recueil Demeures de Mémoire de Luca Ariano, traduit par la poétesse Marilyne Bertoncini. x Les demeures des souvenirs, enveloppées de brouillard et de chaleur, humides et chargées d’échos hors du temps, y deviennent plus évocatrices encore et suspendues dans des étirements rythmiques, dans les allitérations,.. Read More

Li Qingzao, « Derniers effluves de lotus rouge », aux éditions Po&psy

x nouvelle parution, illustrations de Marie-José Doutres, aux éditions Po&psy. x Sous l’élégante jaquette-boitier des livres Po&psy , ce recueil composé de 4 petits leporellos est une invitation à découvrir la poésie de Li Qingzhao (1084-1155). Universellement reconnue comme la plus grande poète chinoise de tous les temps, elle a mis à profit la nouvelle forme prosodique du ci (voir notre précédent article ), poème chanté à vers irréguliers, apparue.. Read More

Debasish Lahiri : Musée d’Orsay : Random Notes III / Musée d’Orsay, notes aléatoires III

illustration réalisée avec IA . MUSÉE D’ORSAY: RANDOM NOTES III x How fitting! A pair of lovers anatomize a kiss Before marble Shaped into the Muse Kissing Orpheus, Now only a head. x A severed head is a reed Without stops. The throat, hollow Like a marrow bridge now broken, Cannot grasp the heart Where all air is bent into sound. A kiss is a sound lost in this dark… Read More

Debasish Lahiri : La lumière du pêcheur

photo mbp < FISHERMAN’S LIGHT : A boat rides on the shadow of a boat etched with the rust and cinder of monsoon clouds: a concave daydream balanced on a convex desire of water like the back of a dolphin, vaulting to taste the air. . In stead of fish the fisherman finds the wreck of sun and stars milling around his boat, — the truculent sun, the eager night,.. Read More

Federica Canepa, « Le Dixième » – « Il Decimo »

. illustration, « Exodus » d’Adelin Donnay . Il Decimo < Si chiamava Lucequella che danzava tra le tendeprima che il fumodivorasse il giorno. Si chiamava Paneil secondo,con mani piccoleimpastava il silenzio del mattino. Poi venne Gioco,che rideva con sassolinisenza sapereche la terra li avrebbe chiesti indietro. Il quarto, era Abbraccio,mai sazio di madre,mai stanco di fratelli. Era Canto, il quinto,voce leggera,più leggera del boato. Giustizia, il sesto,giurava con occhi seriche il.. Read More

Bestiaires : traduction d’Apollinaire par Mario Fresa – et lien vers le « Bestiaire » de Françoise Vignet et Claudine Groux

. Da Il bestiario o Corteggio di Orfeo / Traduzione in italiano di Mario Fresa . / Topino . O belle, mie belle, terribili, belle giornate!Topini del tempo che la mia vita divorate!Trent’anni, miodio, trent’anni li compirò tra un mese!Che tempo perduto! Che ore malissimo spese! . Belles journées, souris du temps,Vous rongez peu à peu ma vie.Dieu ! je vais avoir vingt-huit ans,Et mal vécus, à mon envie. / c.. Read More

Poésie de Mongolie (4) : Luvsan KHURELBAATAR, extraits de « Portrait d’automne », traduit par Maitsetseg Shonkhor

. FEUILLES DE L’AMOUR   : Ces feuilles rouges qui flottent à contrecœur      Sont des cœurs percés par des lances d’amour. C’est un hymne éternel à l’inépuisable amour.   : Ces feuilles dorées qui tombent en silence           Sont des cœurs brisés sur le terrain de duel.        C’est un hymne immuable à l’amour éternel.     :   Une femme envoûtante marche d’un pas nonchalant     Sur ces feuilles qui sont les cœurs de l’amour.    C’est la.. Read More

« Romances longitudes sin permanencia» » – Jorge Hu & Sara Timóteo, dialogue bilingue présenté par Ghislaine Lejard

. ROMANCES Le titre rappelle les 18 romances de Federico Garcia Lorca : en ces poèmes comme en ceux du poète espagnol, sont présents la sensualité, l’usage de la métaphore, les symboles de la nuit, de la lune pour évoquer l’absence, la mort, la perte de l’amour. Deux voix se répondent, celle de Jorge Hu poète mexicain et celle de Sara Timóteo poète portugaise qui a fait le choix d’écrire en.. Read More