. Depuis 2021, dans la rubrique « Les Mots de la semaine » – notes de lecture, poèmes, traductions, photos – coups de cœur ou coup de gueule, avec par ordre chronologique inversé :
Jean-Michel Sananès, « La Haine n’a pas de bon côté »
. Je suis Juif et j’avais maison et avenir à Sidi-Bel-Abbès, une mère juive aux origines berbères, élevée en langue arabe, un grand-père venu de Tétouan la mémoire chargée des pogroms du Sultan Yazid, de la furie des janissaires, du sang des morts, des amputations et du vol de leurs biens. J’avais maison et chez nous un toit pour mon fils On m’a offert la valise ou le cercueil. J’ai.. Read More
Nayma Chamchoun, « Sans Filtre », traduit par Marilyne Bertoncini
illustration obtenue par I.A . SANS FILTRE . Là, c’est moi ; je suis assise remplissant mon enveloppe qui vieillit acceptant mon invisibilité. Rejetant ma fragilité. Suis-je insignifiante ? Je porte mes rides comme silice et cendres. Devrais-je me réinventer pour les bravos des masses sur les réseaux sociaux ? . Des crétins twittant sur Twitter exposant des coquilles sur Insta surfant et trollant perfectionnant leur persona sur FB, un pêle-mêle de clichés.. Read More
Embarquement Poétique du 16 mai 2025
. Le pianiste Louis Tucoulat, qui participait déjà à nos rencontres Chez Pauline, se joindra à nous vendredi 16 mai : on pourra écouter ses nouvelles compositions, qui tisseront avec les poèmes de Patrick Joquel et de Gabriel Fabre (aussi présent par ses oeuvres plastiques) un vrai voyage poétique et musical original, suivi, selon notre tradition, d’une scène ouverte. . Louis Tucoulat a commencé sa formation de pianiste à I’Imep.. Read More
Dobriša Cesarić, « Jedne noći » – « Une nuit »
photo mbp . Je dois à Daniella Romic, et au café slam fondé et animé par le poète Pascal Giovannetti dans la mythique cave Romagnan de Nice (où les amateurs peuvent découvrir jazz ou slam), la découverte du poète croate Dobriša Cesarić dont j’ai traduit le poème (adaptation à partir de l’original et de la traduction anglaise) présenté lors de la dernière rencontre et que je trouve poignant dans son.. Read More
Embarquements de juin, sur « l’Île des poètes » à Nice, puis à Paris !
. Fluctuat nec mergitur, dit la devise de Paris – c’est pourquoi en juin, après une pause sur L’Île des Poètes du Festival du livre de Nice, nous voguerons avec confiance vers Le Marché de la poésie, qui accueille Embarquement poétique du mercredi 18 au dimanche 22 juin, place Saint-Sulpice. Les dernières publications, Du Corps du poète au corps poétique et Runes & ruines seront disponibles au stand 103-105, où.. Read More
Valérie Quanten : Exil
en couverture : « Exodus », technique mixte, par Adelin Donnay . Je me réveille dans un lit qui n’est pas à moi ou peut-être trop. Les draps sentent l’oubli, cette odeur de frontières passées à l’intérieur du corps. . Le mur me parle dans une langue ancienne faite de fissures et de lumière grise. Je ne comprends pas, mais j’écoute le silence a la voix d’un fleuve lent. . Sous la.. Read More
Exil et migration : suite de rencontre
Adelin Donnay, 27 x 30/24 acrylique sur toile, oeuvre exposée à La Galerie de l’Etrange . La rencontre du 17 avril au Bistrot Poète, à Nice, sur le thème de l’exil, en écho au Printemps des migrations, présentait les livres de Murielle Compère-Demarcy et Khaled Youssef sur l’exil, le travail de Nancy Lange – Traduire les lieux, et la revue Femmes de parole – et la musique de Benjamin Flora-Saxemard,.. Read More
Fleurir l’hiver – échos en poésie (suite)
photo mbp – Jardin Hanbury (Italie) . L’atelier-jeu poétique (voir la règle dans le lien ci-dessous) reprend avec un écho de Re Chab sur le poème de Jacqueline Fischer. Re Chab : suite au texte de Jacqueline Fischer dans « fleurir l’hiver » – Tu vois ce que j’ai gravé sur la surface à travers le blanc l’attente se forge un dessin à l’intérieur de la neige c’est le coeur qui affleure.. Read More
Stéphane Casenobe : 2 poèmes extraits de « Là où vagabonder devient nécessaire » (inédit)
. La mort n’a jamais tué personne . Mes mots sont encore trop beaux pour être lusTrop nouveaux pour les cataclysme littéraires à venirLe dormeur du val s’est réveilléJe suis venu trop tôt en poésie moderneJ’ai humainement froidJ’ai froid humainementC’est selonMes mots se tiennent à hauteur d’angeJ’écris comme si il y allait de ma vieEt peut-être que je me trompe sur le compte des chimères et des monstres en poésiemajeureL’histoire.. Read More
Debasish Lahiri : « A Boat loitered/ Lorelei », traduction Marilyne Bertoncini
illustration générée par I.A . A BOAT LOITERED . Do not look for the Lorelei in the Rhine, look over the prow of your boat — loitering, distracted by night water, or pondering the ripples of sunlight, a telling of memory loud as silence imagined in cities — . there are Lorelei in other rivers too; summer rivers flow down the spine of quiet shadows in lanes like sweat; but,.. Read More