Gérald Vizenor, « Champ libre »- nouveauté chez Po&psy-érès

dessin de Pierre Cayol, p. 27 du recueil. . 3 nouveaux titres dans la collection Po&psy, fondée et dirigée par Danièle Faugeras et Pascale Janot aux éditions érès : Caribouddhisme de Garry Lawless, traduit par Danièle Faugeras, Mouettes au-dessus de Minsk d’Ouladzimir Stiapan, traduit par Danièle Faugeras et Yana Hulsiayeva, et Champ libre, Poèmes imagistes inspirés des « chants de rêve » anishinaabe, de Gérald Vizenor, traduit de l’anglais (E.U) par Marie.. Read More

Debasish Lahiri, poème pour Giorgio de Chirico

Giorgio de Chirico – printemps à Turin (1914) Mistery and melancholy of a street Mystère et mélancolie d’une rue (For Giorgio de Chirico) . Burnt by the sun the ledger of rain descends like dust upon a city. An omnibus toots the empty street into alarm… every particle of street runs from each other. Contrariety, like a quiet earthquake, moves the omnibus to a halt… shadows grow deep in the.. Read More

Poésie de Mongolie: Tchaghnaa PUREVDORJ et Todorkhoi NAYANTAI traduits par Maitsetseg Shonkhor

Maitsetseg Shonkhor est née à Ulaanbaatar, en Mongolie, elle est diplômée de l’Université des Sciences humaines d’Ulaanbaatar. Elle nous présente deux poètes représentatifs de la Mongolie. Elle a traduit plusieurs recueils de poésie en Français : Lapin lunaire de Nyamaa Danzan (éditions du Panthéon, 2023), Neige de printemps de Tchaghnaa Purevdorj (Vérone éditions, 2023), Portrait d’automne de Luvsan Khurelbaatar (Vérone éditions, 2024). / / / / / / Tchaghnaa PUREVDORJ (Mongolie).. Read More

Dobriša Cesarić, « Jedne noći » – « Une nuit »

photo mbp . Je dois à Daniella Romic, et au café slam fondé et animé par le poète Pascal Giovannetti dans la mythique cave Romagnan de Nice (où les amateurs peuvent découvrir jazz ou slam), la découverte du poète croate Dobriša Cesarić dont j’ai traduit le poème (adaptation à partir de l’original et de la traduction anglaise) présenté lors de la dernière rencontre et que je trouve poignant dans son.. Read More

Jean-Michel Sananès, « La Haine n’a pas de bon côté »

. Je suis Juif et j’avais maison et avenir à Sidi-Bel-Abbès, une mère juive aux origines berbères, élevée en langue arabe, un grand-père venu de Tétouan la mémoire chargée des pogroms du Sultan Yazid, de la furie des janissaires, du sang des morts, des amputations et du vol de leurs biens. J’avais maison et chez nous un toit pour mon fils On m’a offert la valise ou le cercueil. J’ai.. Read More

Nayma Chamchoun, « Sans Filtre », traduit par Marilyne Bertoncini

illustration obtenue par I.A . SANS FILTRE . Là, c’est moi ; je suis assise remplissant mon enveloppe qui vieillit acceptant mon invisibilité. Rejetant ma fragilité. Suis-je insignifiante ? Je porte mes rides comme silice et cendres. Devrais-je me réinventer pour les bravos des masses sur les réseaux sociaux ? . Des crétins twittant sur Twitter exposant des coquilles sur Insta surfant et trollant perfectionnant leur persona sur FB, un pêle-mêle de clichés.. Read More

Valérie Quanten : Exil

en couverture : « Exodus », technique mixte, par Adelin Donnay . Je me réveille dans un lit qui n’est pas à moi ou peut-être trop. Les draps sentent l’oubli, cette odeur de frontières passées à l’intérieur du corps. . Le mur me parle dans une langue ancienne faite de fissures et de lumière grise. Je ne comprends pas, mais j’écoute  le silence a la voix d’un fleuve lent. . Sous la.. Read More

Exil et migration : suite de rencontre

Adelin Donnay, 27 x 30/24 acrylique sur toile, oeuvre exposée à La Galerie de l’Etrange . La rencontre du 17 avril au Bistrot Poète, à Nice, sur le thème de l’exil, en écho au Printemps des migrations, présentait les livres de Murielle Compère-Demarcy et Khaled Youssef sur l’exil, le travail de Nancy Lange – Traduire les lieux, et la revue Femmes de parole – et la musique de Benjamin Flora-Saxemard,.. Read More

Stéphane Casenobe : 2 poèmes extraits de « Là où vagabonder devient nécessaire » (inédit)

. La mort n’a jamais tué personne . Mes mots sont encore trop beaux pour être lusTrop nouveaux pour les cataclysme littéraires à venirLe dormeur du val s’est réveilléJe suis venu trop tôt en poésie moderneJ’ai humainement froidJ’ai froid humainementC’est selonMes mots se tiennent à hauteur d’angeJ’écris comme si il y allait de ma vieEt peut-être que je me trompe sur le compte des chimères et des monstres en poésiemajeureL’histoire.. Read More