A boat

rides

on the shadow of a boat

etched

with the rust and cinder

of monsoon clouds:

a concave daydream

balanced on a convex desire

of water

like the back of a dolphin,

vaulting

to taste the air.

In stead of fish

the fisherman finds

the wreck of sun

and stars

milling around his boat, —

the truculent sun,

the eager night, —

one loth to leave,

the other’s hand,

faster than the shadow of its hand,

desires the slow swell of water.

Fisherman’s light

arrives,

white as the dream of ink,

black as the fate of paper.

Un barque

flotte

sur l’ombre d’une barque

gravée

de la rouille et des cendres

des nuages ​​de mousson :

un rêve éveillé concave

en équilibre sur un désir convexe

d’eau

comme le dos d’un dauphin,

bondissant

pour sentir l’air.

Au lieu de poissons,

le pêcheur trouve

une épave de soleil

et d’étoiles

tourbillonnant autour de sa barque,

le soleil insistant,

la nuit impatiente,

l’un renâclant à partir,

la main de l’autre,

plus vive que l’ombre de sa main,

désire la douce houle de l’eau.

La lumière du pêcheur

arrive,

blanche tel un rêve d’encre,

noire tel le destin du papier