Debasish Lahiri : Musée d’Orsay : Random Notes III / Musée d’Orsay, notes aléatoires III

illustration réalisée avec IA . MUSÉE D’ORSAY: RANDOM NOTES III x How fitting! A pair of lovers anatomize a kiss Before marble Shaped into the Muse Kissing Orpheus, Now only a head. x A severed head is a reed Without stops. The throat, hollow Like a marrow bridge now broken, Cannot grasp the heart Where all air is bent into sound. A kiss is a sound lost in this dark… Read More

Debasish Lahiri : La lumière du pêcheur

photo mbp < FISHERMAN’S LIGHT : A boat rides on the shadow of a boat etched with the rust and cinder of monsoon clouds: a concave daydream balanced on a convex desire of water like the back of a dolphin, vaulting to taste the air. . In stead of fish the fisherman finds the wreck of sun and stars milling around his boat, — the truculent sun, the eager night,.. Read More

Federica Canepa, « Le Dixième » – « Il Decimo »

. illustration, « Exodus » d’Adelin Donnay . Il Decimo < Si chiamava Lucequella che danzava tra le tendeprima che il fumodivorasse il giorno. Si chiamava Paneil secondo,con mani piccoleimpastava il silenzio del mattino. Poi venne Gioco,che rideva con sassolinisenza sapereche la terra li avrebbe chiesti indietro. Il quarto, era Abbraccio,mai sazio di madre,mai stanco di fratelli. Era Canto, il quinto,voce leggera,più leggera del boato. Giustizia, il sesto,giurava con occhi seriche il.. Read More

Bestiaires : traduction d’Apollinaire par Mario Fresa – et lien vers le « Bestiaire » de Françoise Vignet et Claudine Groux

. Da Il bestiario o Corteggio di Orfeo / Traduzione in italiano di Mario Fresa . / Topino . O belle, mie belle, terribili, belle giornate!Topini del tempo che la mia vita divorate!Trent’anni, miodio, trent’anni li compirò tra un mese!Che tempo perduto! Che ore malissimo spese! . Belles journées, souris du temps,Vous rongez peu à peu ma vie.Dieu ! je vais avoir vingt-huit ans,Et mal vécus, à mon envie. / c.. Read More

Poésie de Mongolie (4) : Luvsan KHURELBAATAR, extraits de « Portrait d’automne », traduit par Maitsetseg Shonkhor

. FEUILLES DE L’AMOUR   : Ces feuilles rouges qui flottent à contrecœur      Sont des cœurs percés par des lances d’amour. C’est un hymne éternel à l’inépuisable amour.   : Ces feuilles dorées qui tombent en silence           Sont des cœurs brisés sur le terrain de duel.        C’est un hymne immuable à l’amour éternel.     :   Une femme envoûtante marche d’un pas nonchalant     Sur ces feuilles qui sont les cœurs de l’amour.    C’est la.. Read More

« Romances longitudes sin permanencia» » – Jorge Hu & Sara Timóteo, dialogue bilingue présenté par Ghislaine Lejard

. ROMANCES Le titre rappelle les 18 romances de Federico Garcia Lorca : en ces poèmes comme en ceux du poète espagnol, sont présents la sensualité, l’usage de la métaphore, les symboles de la nuit, de la lune pour évoquer l’absence, la mort, la perte de l’amour. Deux voix se répondent, celle de Jorge Hu poète mexicain et celle de Sara Timóteo poète portugaise qui a fait le choix d’écrire en.. Read More

Enana Alsaleh, « La Guerre est finie » (bilingue)

.. Sandro Boticelli, illustration pour La Divine Comédie, de Dante . La guerre est finie ! N’as-tu pas entendu, du puits de la peur, le secret d’un salut… jamais venu ? La guerre est finie !         Mais les morts ne sont pas encore complets pour que l’expérience de la mort puisse mûrir. : Laisse ta terre aux guetteurs, aux maisons de l’argent, et observe comment l’accidentel domine le langage… !.. Read More

Roberto Marzano : Bologne, 2 août 1980 – comment oublier ?

. crédit photo : https://www.pandorarivista.it/articoli/2-agosto-1980/ Le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explose, soufflant le dôme qui retombe ensuite sur les victimes. Un mur porteur s’effondre. 85 personnes sont tuées, plus de 200 sont blessées, arrivant ou partant de la gare pour les vacances d’été. C’est un souvenir qui me marque – je n’avais, ce jour-là, pas pris le train de Parme à Bologne.. Read More

Jorge Vargas : L’huître

photo mbp . Siempre me ha parecido que comer un ostión es como darle un beso al mar. Pero no al mar de la postal, sino al que sangra sal debajo de las piedras, al que guarda su sabor como un secreto sucio y hermoso. La lengua se llena de algo más que agua. Se llena de una humedad que sabe a origen, a cuerpo dormido en el fondo del.. Read More

Poésie de Mongolie (3) : « Lapin lunaire », de Nyamaa Danzan, 3 poèmes traduits par Maitsetsen Shonkhor

. Lapin lunaire Pour S. Badral, peintre et sculpteur . Le lapin lunaire descend au point du jour Boire la fraîche rosée d’une prairie de velours Les roseaux frémissent au moment Où il saute et s’envole furtivement . Au milieu de cette nuit silencieuse Les chevaux cèdent à une somnolence délicieuse Lorsque quelques feuilles tombent dans l’étang L’automne se réveille dans un doux bruissement ! Le premier souffle du temps estival S’accroche à.. Read More