Marc Chagall, L’Exode, Musée Georges Pompidou, dépôt au musée Marc Chagall – photo mbp . . HUMANITÉ ! : Nulle libération Seule l’agression Nulle réconciliation Seule la répression : Le mensonge à la bouche La vengeance au cœur Par l’acier, le feu ils sont venus Ciel et terre bouleversés Ciel et terre incendiés Par l’acier, le feu ils les ont tués : Et du chaos semé vint le vide Le vide.. Read More
Debasish Lahiri : La lumière du pêcheur
photo mbp < FISHERMAN’S LIGHT : A boat rides on the shadow of a boat etched with the rust and cinder of monsoon clouds: a concave daydream balanced on a convex desire of water like the back of a dolphin, vaulting to taste the air. . In stead of fish the fisherman finds the wreck of sun and stars milling around his boat, — the truculent sun, the eager night,.. Read More
Federica Canepa, « Le Dixième » – « Il Decimo »
. illustration, « Exodus » d’Adelin Donnay . Il Decimo < Si chiamava Lucequella che danzava tra le tendeprima che il fumodivorasse il giorno. Si chiamava Paneil secondo,con mani piccoleimpastava il silenzio del mattino. Poi venne Gioco,che rideva con sassolinisenza sapereche la terra li avrebbe chiesti indietro. Il quarto, era Abbraccio,mai sazio di madre,mai stanco di fratelli. Era Canto, il quinto,voce leggera,più leggera del boato. Giustizia, il sesto,giurava con occhi seriche il.. Read More
Jean Diharsce, Le Banc dessus la Contrescarpe
image générée par IA . Il y a bien longtemps, dans les jours flamboyants du début des années 70, je traînais très souvent dans la rue Mouffetard, près de la Contrescarpe. C’était un temps où l’on prenait du temps. Sur un banc, le midi, il y avait Charlot quelques heures durant, sa gitane maïs, son Castelvin plastique, et l’inlassable patience qu’il passait à façonner un quignon de pain en boulettes.. Read More
Bestiaires : traduction d’Apollinaire par Mario Fresa – et lien vers le « Bestiaire » de Françoise Vignet et Claudine Groux
. Da Il bestiario o Corteggio di Orfeo / Traduzione in italiano di Mario Fresa . / Topino . O belle, mie belle, terribili, belle giornate!Topini del tempo che la mia vita divorate!Trent’anni, miodio, trent’anni li compirò tra un mese!Che tempo perduto! Che ore malissimo spese! . Belles journées, souris du temps,Vous rongez peu à peu ma vie.Dieu ! je vais avoir vingt-huit ans,Et mal vécus, à mon envie. / c.. Read More
Poésie de Mongolie (4) : Luvsan KHURELBAATAR, extraits de « Portrait d’automne », traduit par Maitsetseg Shonkhor
. FEUILLES DE L’AMOUR : Ces feuilles rouges qui flottent à contrecœur Sont des cœurs percés par des lances d’amour. C’est un hymne éternel à l’inépuisable amour. : Ces feuilles dorées qui tombent en silence Sont des cœurs brisés sur le terrain de duel. C’est un hymne immuable à l’amour éternel. : Une femme envoûtante marche d’un pas nonchalant Sur ces feuilles qui sont les cœurs de l’amour. C’est la.. Read More
« Romances longitudes sin permanencia» » – Jorge Hu & Sara Timóteo, dialogue bilingue présenté par Ghislaine Lejard
. ROMANCES Le titre rappelle les 18 romances de Federico Garcia Lorca : en ces poèmes comme en ceux du poète espagnol, sont présents la sensualité, l’usage de la métaphore, les symboles de la nuit, de la lune pour évoquer l’absence, la mort, la perte de l’amour. Deux voix se répondent, celle de Jorge Hu poète mexicain et celle de Sara Timóteo poète portugaise qui a fait le choix d’écrire en.. Read More
Carole Mesrobian, « Falloir », deux extraits
sur la table une assiette videdans l’obscurité paresseusedisperse des éclaboussures de lunebiseautées par instantet saillantescomme un sabre de feu roule au bord du regard par la fenêtre ouverte tu écoutes un souvenirrevêtu de papierglacéde mots partisdepuis une telle éternitéque tu n’as plus de nomet l’herbe n’en a plus et la couleur des arbress’écroule dans la terredepuis une telle éternitéque la béance des mots suffoque tes paroleset boit ta solitude dans la.. Read More
Enana Alsaleh, « La Guerre est finie » (bilingue)
.. Sandro Boticelli, illustration pour La Divine Comédie, de Dante . La guerre est finie ! N’as-tu pas entendu, du puits de la peur, le secret d’un salut… jamais venu ? La guerre est finie ! Mais les morts ne sont pas encore complets pour que l’expérience de la mort puisse mûrir. : Laisse ta terre aux guetteurs, aux maisons de l’argent, et observe comment l’accidentel domine le langage… !.. Read More
Roberto Marzano : Bologne, 2 août 1980 – comment oublier ?
. crédit photo : https://www.pandorarivista.it/articoli/2-agosto-1980/ Le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explose, soufflant le dôme qui retombe ensuite sur les victimes. Un mur porteur s’effondre. 85 personnes sont tuées, plus de 200 sont blessées, arrivant ou partant de la gare pour les vacances d’été. C’est un souvenir qui me marque – je n’avais, ce jour-là, pas pris le train de Parme à Bologne.. Read More