Roberto Marzano : Bologne, 2 août 1980 – comment oublier ?

. crédit photo : https://www.pandorarivista.it/articoli/2-agosto-1980/ Le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d’attente explose, soufflant le dôme qui retombe ensuite sur les victimes. Un mur porteur s’effondre. 85 personnes sont tuées, plus de 200 sont blessées, arrivant ou partant de la gare pour les vacances d’été. C’est un souvenir qui me marque – je n’avais, ce jour-là, pas pris le train de Parme à Bologne.. Read More

Jorge Vargas : L’huître

photo mbp . Siempre me ha parecido que comer un ostión es como darle un beso al mar. Pero no al mar de la postal, sino al que sangra sal debajo de las piedras, al que guarda su sabor como un secreto sucio y hermoso. La lengua se llena de algo más que agua. Se llena de una humedad que sabe a origen, a cuerpo dormido en el fondo del.. Read More

Poésie de Mongolie (3) : « Lapin lunaire », de Nyamaa Danzan, 3 poèmes traduits par Maitsetsen Shonkhor

. Lapin lunaire Pour S. Badral, peintre et sculpteur . Le lapin lunaire descend au point du jour Boire la fraîche rosée d’une prairie de velours Les roseaux frémissent au moment Où il saute et s’envole furtivement . Au milieu de cette nuit silencieuse Les chevaux cèdent à une somnolence délicieuse Lorsque quelques feuilles tombent dans l’étang L’automne se réveille dans un doux bruissement ! Le premier souffle du temps estival S’accroche à.. Read More

« Un air d’éternité défaite » d’Elia Jalonde, note de lecture par Christian Ghiotti

: Le titre  Un air d’éternité défaite annonce déjà une tension fondamentale :  ici une promesse d’infini vite traversée par la perte, la cassure, par le souffle qui se retire. Une tension verticale, mystique,  traverse ce beau livre, en 89 poèmes brefs,  d’une écriture ciselée, précise, précieuse sans être jamais pédante car intense, avant tout au service de l’expression . Les textes sont accompagnés d’aquarelles de Sophie Martet, des oeuvres.. Read More

Guillaume Dreidemie : « La Main », extrait de « Lettres »

détail, peinture italienne, collection privée n La main, d’abord. : Chercher la lumière. Ne jamais se confondre avec l’ombre qui se raidit. : Laisser la pluie et le vent faire leurs affaires. Charger le ciel de vos poèmes, Gravir une à une les notes de la chanson Jusqu’au refrain qui vous anime, Qui vous ranime et laisse bruire Tous les arbres de votre village, de votre ville, de vos forêts.. Read More

Feminera 2025: Women for Women in Gaza

(en cours de construction, au fil des traductions ) .! La lecture des poèmes dans la langue d’origine à écouter ici : ! Le 28 juin, une rencontre de poésie en ligne a réuni des poétesses du monde entier pour affirmer leur soutien aux femmes gazaouies.Cet événement était organisé et animé par les poètes Dr. Shamenaz Shaikh et Lucilla Trapazzo en collaboration avec la Progressive Literary & Cultural Society, sous.. Read More

Patrick Tafani, « Le Maître intérieur »2 extraits inédits

illustration : oeuvre de Patrick Tafani . LA  PLANE  DU  CONFIDENT .    Il est peu d’abîmes qui s’adonnent aux tourments de l’esprit, mais ce peu indique l’exception qui éclaire le gouffre. Nous sommes bâtis de promesses jusqu’aux fissures d’un lac de montagne à jamais détaché des mains du glacier. L’ombre s’y cramponne et le versant sud nuance ses couleurs aux noirs présages de l’azur. * J’ai vu cette forêt.. Read More

Poésie de Mongolie (2) : Arlaan ERDENE-OCHIR traduit par Maitsetseg Shonkhor et Altantsetseg Tulgaa

Maitsetseg Shonkhor, qui nous avait présenté les auteurs Tchaghnaa PUREVDORJ et Todorkhoi NAYANTAI nous propose de découvrir un auteur capital de Mongolie, tôt disparu mais laissant une oeuvre conséquente, ici traduite par elle-même et par  Altantsetseg Tulgaa, autrice d’une Anthologie de la littérature mongole contemporaine aux éditions Kapaz. . Arlaan ERDENE-OCHIR est un poète et journaliste, né en 1972 dans la région de Dornogovi, à l’extrême sud-est de la Mongolie.. Read More

Murielle Compère-Demarcy, poème à C.K

. à C.K . Je suis entrée dans le Monde Analogue Loin de la Maison Penchée où les étoiles sont mortes . L’intériorité le saviez-vous ondulait dans votre sillage S’expansait Opéra fabuleux du souffle dans la syntaxe galactique des gouffres . Tandis qu’Artaud en moi générait des images . Tandis que s’éructait torve La bouche d’ombre du Langage . Feu brasier volcans mes yeux dans les vôtres Quasars mangeurs de.. Read More

Jacques Darras, entretien-feuilleton au long cours (2)

Murielle COMPÈRE-DEMARCY (MCDem.) a depuis peu  entamé une Conversation littéraire au long cours avec le poète-traducteur-essayiste Jacques DARRAS. Tous deux ont choisi de confier de larges extraits de cet entretien aux « Mots de la Semaine » d’Embarquement poétique – après le 1er extrait, voici le deuxième épisode. (à suivre !) . Murielle COMPÈRE-DEMARCY —Actuellement, sur votre page publiée sur un réseau social, vous proposez aux Internautes depuis le 21 janvier 2025, de lire, à raison.. Read More