Maitsetseg Shonkhor est née à Ulaanbaatar, en Mongolie, elle est diplômée de l’Université des Sciences humaines d’Ulaanbaatar. Elle nous présente deux poètes représentatifs de la Mongolie. Elle a traduit plusieurs recueils de poésie en Français : Lapin lunaire de Nyamaa Danzan (éditions du Panthéon, 2023), Neige de printemps de Tchaghnaa Purevdorj (Vérone éditions, 2023), Portrait d’automne de Luvsan Khurelbaatar (Vérone éditions, 2024). / / / / / / Tchaghnaa PUREVDORJ (Mongolie).. Read More
Dobriša Cesarić, « Jedne noći » – « Une nuit »
photo mbp . Je dois à Daniella Romic, et au café slam fondé et animé par le poète Pascal Giovannetti dans la mythique cave Romagnan de Nice (où les amateurs peuvent découvrir jazz ou slam), la découverte du poète croate Dobriša Cesarić dont j’ai traduit le poème (adaptation à partir de l’original et de la traduction anglaise) présenté lors de la dernière rencontre et que je trouve poignant dans son.. Read More
Jean-Michel Sananès, « La Haine n’a pas de bon côté »
. Je suis Juif et j’avais maison et avenir à Sidi-Bel-Abbès, une mère juive aux origines berbères, élevée en langue arabe, un grand-père venu de Tétouan la mémoire chargée des pogroms du Sultan Yazid, de la furie des janissaires, du sang des morts, des amputations et du vol de leurs biens. J’avais maison et chez nous un toit pour mon fils On m’a offert la valise ou le cercueil. J’ai.. Read More
Nayma Chamchoun, « Sans Filtre », traduit par Marilyne Bertoncini
illustration obtenue par I.A . SANS FILTRE . Là, c’est moi ; je suis assise remplissant mon enveloppe qui vieillit acceptant mon invisibilité. Rejetant ma fragilité. Suis-je insignifiante ? Je porte mes rides comme silice et cendres. Devrais-je me réinventer pour les bravos des masses sur les réseaux sociaux ? . Des crétins twittant sur Twitter exposant des coquilles sur Insta surfant et trollant perfectionnant leur persona sur FB, un pêle-mêle de clichés.. Read More
Valérie Quanten : Exil
en couverture : « Exodus », technique mixte, par Adelin Donnay . Je me réveille dans un lit qui n’est pas à moi ou peut-être trop. Les draps sentent l’oubli, cette odeur de frontières passées à l’intérieur du corps. . Le mur me parle dans une langue ancienne faite de fissures et de lumière grise. Je ne comprends pas, mais j’écoute le silence a la voix d’un fleuve lent. . Sous la.. Read More
Exil et migration : suite de rencontre
Adelin Donnay, 27 x 30/24 acrylique sur toile, oeuvre exposée à La Galerie de l’Etrange . La rencontre du 17 avril au Bistrot Poète, à Nice, sur le thème de l’exil, en écho au Printemps des migrations, présentait les livres de Murielle Compère-Demarcy et Khaled Youssef sur l’exil, le travail de Nancy Lange – Traduire les lieux, et la revue Femmes de parole – et la musique de Benjamin Flora-Saxemard,.. Read More
Stéphane Casenobe : 2 poèmes extraits de « Là où vagabonder devient nécessaire » (inédit)
. La mort n’a jamais tué personne . Mes mots sont encore trop beaux pour être lusTrop nouveaux pour les cataclysme littéraires à venirLe dormeur du val s’est réveilléJe suis venu trop tôt en poésie moderneJ’ai humainement froidJ’ai froid humainementC’est selonMes mots se tiennent à hauteur d’angeJ’écris comme si il y allait de ma vieEt peut-être que je me trompe sur le compte des chimères et des monstres en poésiemajeureL’histoire.. Read More
« I Naufraganti, Les Naufragés », de Luca Ariano et Carmine De Falco
. Parallèlement à la sortie en France de ma traduction d’un choix de poèmes de Luca Ariano, sous le titre « Demeures de mémoire » aux éditions Douro, paraît en Italie le recueil à quatre mains écrit par le poète et Carmine De Falco dont je vous propose de découvrir l’avant-propos et un poème du recueil, qui éclairent le projet sous-jacent à l’oeuvre de Luca Ariano, lisible dans le livre publié en.. Read More
Zuzanna Ginczanka, « Les Centaures » – traduit par Isabelle Macor
. O CENTAURACH / LES CENTAURES . O Centaurach . Scierają się rym o rym ostrzone wiersze ze szczękiem –nie ufaj ścisłym rozmysłom, by żaden cię nie opętał, – nie ufaj palcom jak ślepcy,ni oczom jak sowy bezrękie –oto głoszę namiętność i mądrośćciasno w pasie zrośniętejak centaur. – / Wyznaję dostojną harmonię męskiego torsu i głowyz rozrosłem ciałem ogiera i cienką pęciną nogi – – do żeńskich chłodnych policzkówi kłębów.. Read More
Domi Bergougnoux : « Chant des baleines, poème à mon fils »
. Dominique Bergougnoux se bat depuis des années pour dénoncer la situation des services psychiatriques dédiés aux malades « difficiles » auxquels appartient son fils – nous nous faisons le relais de sa lettre ouverte, accompagnée d’un poème à Tristan. / Lettre à Embarquement Poétique : Mon combat est un combat de femme, de mère et de poète. Je veux dénoncer les conditions d’hospitalisation psychiatrique terribles auxquelles est soumis mon fils depuis.. Read More